• Ceci est un royal délire, un défi absurde et complètement con que Isy, Seiji et un peu Lit’ m’ont lancés... Et que je vais relever (je suis sadomasochiste en plus d’avoir une fierté de merde...)

    -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

    Un jour comme les autres. Ensoleillé. Tranquille... Mais pas pour longtemps...
    Envy, occupé à enfoncer des aiguilles aiguisées dans une poupée vaudou à l’effigie d’Edward Elric, n’entendit pas quelqu’un s’approcher de lui. La personne croqua dans sa tablette de chocolat et donna un coup de pied à Envy, assit au sol, qui se tourna vers la brune qui avait un énorme sac tenue contre elle. Elle croqua une nouvelle fois dans la tablette et regarda ce qu’il était en train de faire.

    -“Pffff, quel gamin...” Fit Nosy en jetant un regard glacial sur le coté avant de poser de nouveau ses yeux fatigués sur l’homonculus “Dire que c’est toi le plus vieux!”

    -“Tu peux parler! Tu te goinfres, tu vas devenir une salle grosse femme...! Hin!”

    -“...” Elle ne répondit d’abord rien avant de finir la tablette et d’en prendre une nouvelle “C’est justifié...”

    -“Ah oui? Tu vas me sortir que c’est ton coté humain? HIN!”

    -“Hey bien... Puisque tu en parles... C’est effectivement le cas, mais tu y es pour quelque chose...”

    L’homonculus qui pouvait changer d’apparence lança un regard d’interrogation à la brune qui fit le tour de celui-ci pour se retrouver face à face. Elle prit son temps pour finir sa tablette de chocolat sous le regard brûlant de rage, voir d’impatience d’Envy. Quand elle eut finie, elle se lécha les doigts et prit le sac qui cachait tout son buste à deux mains, avec un énorme sourire qui n’était même pas mauvais... Ce qui inquiéta Envy...

    -“Ennnvyyyy...” Commença-t-elle avec une voix mélodieusement mielleuse.

    -“...Quoi...?”

    Elle lâcha brusquement le sac et ouvrit grand les bras avec un immense sourire presque ravit, les joues légèrement rosies. Envy lui, pâlit et ouvrit une mâchoire qui se fracassa à terre et encore plus quand il entendit :

    -“JE SUIS ENCEINTE!!!!!!!” lança-t-elle sans aucun tact avant d’enchaîner, achevant presque l’homonculus “Et de toi! TU ES PAPA!!!”

    Le noirou se releva brusquement et pointa grossièrement le ventre déjà bien rebondi de la demie homonculus qui n’apprécia pas ce geste.

    -“Tu ne peux PAS être enceinte!!! Et encore moins de MOI!!!”

    -“Ce n’est pas ce que dit la gynéco...” commença-t-elle avant de prendre une expression gênée, digne des jeunes filles tout juste dépucelées “En plus tu es mon seul amant Envy... Je ne peux pas être enceinte de quelqu’un d’autre que toi...”

    Le visage du plus vieux s’empourpra, de colère ou de gêne, Nosy ne savait pas, mais dans tous les cas, la nouvelle ne le laissait pas indifférent. Elle se pencha comme elle put, prit une tablette de chocolat et se rapprocha d’Envy qui était aussi tendu qu’un string. Elle croqua dans la tablette et “menaça” ensuite l’homonculus avec, la gigotant sous son nez retroussé.

    -“Prends tes responsabilités! Il est hors de question que j’élève cet enfant seule! C’EST TON ENFANT!!!” Hurla-t-elle sur la fin en faisant mine de pleurer.

    -“ET PUIS QU...?!” Commença-t-il en empoignant le bras de la brune qui lui lança un regard noir, lui intimant de la lâcher... Ce qu’il fit, sans pour autant se calmer.

    -“Sache Envy, qu’une femme enceinte, a des envies très particulières qui ne sont pas nécessairement logiques... Et puis elle est sujet à de violents changements d’humeurs...”

    Elle le regarda de la tête aux pieds d’un regard noir et se retourna pour aller s’asseoir, après moult mouvements plus durs les uns que les autres, près de la poupée vaudou d’Envy et de son sac remplit de tablettes de chocolats. Voyant que le plus vieux ne bougeait pas, elle tapota une place à coté d’elle, souriante et annonça le plus simplement du monde :

    -“Il faut choisir un nom au bébé”

    Envy la regarda, incrédule, espérant qu’elle lui avoue enfin que c’était une blague et que ce gros ventre qui avait l’air horriblement réel soit un faux. Mais elle garda ce sourire tendre et tapota à nouveau à coté d’elle. Le noirou traîna des pieds et se laissa tomber à coté de la brune, comme... Déconnecté...

    -“Si c’est une fille, je voudrais bien l’appeler Clémence! Ou Elda... OH! Et pourquoi pas Camille?” S’emporta-t-elle avant de voir le manque de réaction de la part du... Papa “C’EST DE TA FAUTE TOUT CA, ALORS PRENDS AU MOINS LA PEINE DE PARTICIPER!!!”

    Après avoir cassé les tympans du pauvre homonculus qui pouvait changer d’apparence, elle les lui brisa à nouveau avec ses pleurs stridents. Ils durèrent à peine une minute avant qu’elle ne lui assène un coup de poing puissant dans le bras et de l’engueuler... Ca allait être dur... Très dur...

    -+-

    Oui, on pouvait le dire... Nosy et Envy vivait une vie de famille normal... Ou presque...

    -“TOYA N’ESSAYE PAS DE BRÛLER TA SOEUR!!! ET TOI CLÉMENCE LÂCHE TON FRÈRE AVEC TON BRAS ALLONGÉ!!!”

    La brune empoigna les jumeaux par la peau du cou et les souleva à hauteur de son visage avant de les engueuler à s’en décrocher les poumons. Le père? Envy lui assistait à la scène plus loin, avec un léger sourire en coin.
    Après les avoir punis dans un coin, différent pour chacun d’eux, elle fusilla le plus vieux du regard et se rapprocha de lui à grandes enjambées.

    -“Tu ne pourrais pas m’aider non?” Demanda-t-elle la voix enrayée “Ce sont TES enfants aussi!!”

    -“Tu t’en occupes si bien, je ne vais pas t’arrêter en si bon chemin...”

    Les enfants ne furent pas plus étonnés que ça de voir qu’ils commençaient à se battre. Encore moins quand leur mère glissa sur le sol sur plusieurs mètres pour enfin se relancer de plus belle sur leur père. Ils firent tous deux la moue, eux n’étant pas autorisés à se battre alors que eux, si!

    Plusieurs coups de poings plus tard et de longues minutes pour se régénérer complètement pour la brune, l’heure du dîner était arrivé. Nosy installa les enfants autour d’une table et elle obligea Envy à faire de même, non sans injures et coups qui volèrent.

    -“Même si tu ne manges pas, mets toi à table! Un moment familial...!” Fit la demie homonculus avec un sourire ravi.

    Les enfants ne mirent pas trop de temps à finir leurs assiettes et ils allèrent se coucher. Envy alla border le petit Toya et Nosy s’occupa de la petite Clémence qui s’était bizarrement prit d’affection pour la poupée vaudou de son père à l’effigie d’Edward.
    Quand les enfants furent bien endormis, les deux parents allèrent se coucher eux aussi, dans le même lit...
    Après un long moment de silence, ils se rapprochèrent, se regardèrent dans la pénombre et s’embrassèrent tendrement. Envy commença à retirer le haut de Nosy, embrassa son cou, ses clavicules alors que elle plongeait ses doigts dans la chevelure noire de l’homonculus. Après plusieurs caresses et embrassades, le plus vieux plaqua la jeune fille contre lui, la regarda dans les yeux... Et dit, d’une voix tendre :

    -“Je t’aime”

    -+-

    -“HHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!”

    Avant même de chercher à savoir où elle était, la brune toucha son ventre, puis son visage et réalisa qu’elle était en sueur, haletante et... Que c’était un cauchemar. Elle lâcha un énorme soupire bruyant en posant une main sur sa poitrine, son coeur battant bien trop vite à son goût.
    La lumière de la pièce s’alluma et l’homonculus qui pouvait changer d’apparence n’avait pas l’air ravi du tout.

    -“JE PEUX SAVOIR POURQUOI T’AS CRIÉE COMME UNE TRUIE???!!!!”

    La brune, les yeux ronds, complètement décoiffée, le regarda comme si elle venait de voir un fantôme. Son regard devint affreusement noir après coup et elle se mit debout vivement avant de se rapprocher dangereusement d’Envy.

    -“C’est de TA faute!!!” Accusa-t-elle en lui affligeant un coup de poing dans le visage qui ébranla à peine Envy.

    -“MA faute??? Et pourquoi?!”

    -“PARCE QUE J’AI FAIT UN CAUCHEMAR OÙ J’ÉTAIS ENCEINTE DE TOI!!!!!” Hurla-t-elle comme un putois, le pointant du doigt avant d’enchaîner de plus belle “En plus ce qui m’a réveillée c’est que tu m’as dit que tu m’aimais!! En étant tendre avec moi!!! Ca m’a fait vachement peur...!! NE RENTRE PLUS DANS MA TÊTE!!!”

    Il eut un moment de flottement avant que le plus vieux ne se plie en deux et soit prit par un violent fou rire qui énerva d’autant plus la brune qui émettait plus des bruits indéfinissables que des mots tellement sa voix était cassée à la longue de hurler.

    -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

    Mais c’est que j’y suis arrivé en fin de compte! Mon honneur est sauf! J’ai pu faire un truc débile! Un truc à la con! Ouais!


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  • C’est juste ça qui me manque

    Je me souviens amèrement de ces instants rares où Il me prenait dans ses bras... M’embrassait avec possession et osait me faire penser que j’étais unique à ses yeux... Pourtant, je n’oubliais pas qu’Il était (d’) Elle, cet être immonde qui a envahit une partie de ma vie

    Je l’ai voulu en quelque sorte

     Lui parce que c’était la seule personne qui me faisait “ça”, Elle parce qu’elle était ma bouée de sauvetage et me faisait sentir supérieur, j’avoue...
    Je fermais les yeux sur le fait que Lui était (d’) Elle, que d’une certaine façon Elle se servait de moi pour assouvir ses pensées perverses

    Quand ses immenses mains se baladaient sur moi, je savais... Quand ses lèvres possédaient les miennes, je savais... Quand mon regard clair plongeait dans son regard sombre, je savais... Quand nos corps se mouvaient dans une danse entraînante et enivrante, je savais... Quand, enfin, nos souffles se mélangeaient dans le dernier effort, je savais... Je savais tout, sans qu’Il ne le sache, sans qu’Elle ne le sache...

    C’était une amère fatalité et égoïstement j’en profitais le temps que cela durait
    Je réalise à présent que je n’ai pas assez abusé de Lui, d’Elle, pas comme il le fallait, pas assez...

    Je ne peux pas le cacher, j’aimais son corps filiforme, au teint légèrement bronzé, j’aimais ses immenses mains qui m’emprisonnaient dans ce piège infâme, j’aimais son caractère facile et stupide...

    J’avoue, j’aimais beaucoup de choses de Lui

    Son corps contre le mien, ses regards remplis de sous-entendus, ses gémissements rauques, sa jalousie excessive et fausse, sa force délicieusement fragile, son dos griffé par mes soins et son appartenance a Elle...

    Tout cela me manque, juste ça

    Ce n’est pas Lui qui me manque, ce n’est pas Elle qui me manque, c’est ce que je ressentais qui me manque
    Cette odeur âcre d’hormones en chaleur, ses pensées trop simples à déchiffrer... Ses frissons procurés par les caresses d’un corps étranger...

    Je voudrais encore ressentir tout ça...

    Mais certainement pas avec Lui qui m’a bercé d’illusions blessantes et tirées en longueur, ni avec Elle qui m’a utilisé sans vergogne et ose m’accuser de Ses torts grossiers

    Non

    Je veux être aimé par de l’Amour, le vrai, pas par de la possession que nous ressentions Tous avec de la jalousie imbécile pour certains
    Je veux tout bêtement entendre mon cœur meurtrit et engloutit par les Ténèbres résonner dans ma poitrine vide, frissonner de plaisir et prétendre plaire à quelqu’un

    C’est juste ça qui me manque, pas Toi

     

    © Mikukearu


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  • …C’est l’histoire d’une envie… D’un désir…
    …Mais surtout d’une fierté aveugle, plus grosse que sois…

    La première fois que je t’ai vu, je savais déjà que le piège était près de moi… Trop près de moi
    J’espérais jouer avec le feu et m’en sortir avec une bourrasque d’eau, mais rien n’y fit
    Je n’avais pas pris le risque, et pourtant je m’y suis brûlé les ailes et les doigts

    …Possession…
    …Pouvoir…
    …Obstination…
    …et…
    Brisé

    Mon auréole noir et mes ailes grises témoignent de ma démission envers Dieu
    Mes tremblements et pleurs témoignent de ma démission à l’abstinence
    Je suis déchu et je m’enfonçais dans les ténèbres comme toi tu t’enfonçais en moi
    Je n’opposais plus de résistance physiquement, mais n’arrêtais pas de dire « non »

    …Je ne te comprends pas…
    … Je ne me comprends pas…

    Mes griffes laissent des traces sur ta peau brillante de sueur
    J’aurais espéré te laisser une trace éternelle
    Car toi, tu m’en as fait
    Je m’abandonne à toi l’espace d’un instant, oubliant momentanément ma fierté et mes origines angéliques

    …Comment te le dire sans être blessé… ?
    …Comment puis-je faire pour te donner cette victoire… ?
    …Comment ais-je pu tomber si bas…

    La vérité sur mon front parle pour moi, mais je ne l’avouerais pas
    Je ne t’aime pas
    Tout ça
    Tout ce qui est arrivé
    N’est qu’une histoire de désir
    Une histoire d’amour sans profondeur
    Une histoire d’envie mutuelle de gagner la guerre
    De voir l’autre défaillir et avouer sa corde sensible
    De voir l’autre simplement comme un animal de compagnie qui considère son Maître comme son univers

    Une histoire comme une autre

     

     

     

    Histoire © Mikukearu Kansan


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